Notre commune

Situé aux portes d’Auch, Castin garde son aspect rural et bénéficie des services auscitains.
Le label “Villes et Villages Fleuris” est le gage d’un village bucolique et fleuri.

La commune s’étend sur 1200ha de collines douces et vallons secrets. Elle ouvre sur l’arrière pays gersois : Lavardens, Flaran, Marciac et toute la Ténarèze à l’ouest du département.
Toulouse et les Pyrénées sont à une heure de route.

Castin, terre de passage, s’enorgueillit d’une ancienne voie ferrée avec un viaduc monumental et un tunnel hanté par les chauves souris. Le sentier de Grande Randonnées de Pays Coeur de Gascogne traverse la commune de part en part (consulter le site internet ).

Plusieurs gites peuvent vous accueillir :

Gites de France – Moulin de Castin

Gites de France – Le planes du Marcaud

Gites de France – Gite du quartier du moulin

Enfin plusieurs aires de pique nique et de jeux peuvent vous accueillir.

Bienvenue à Castin !
Plavenguts a Castin


Présentation de la commune

Nouveau blason de la commune au 1er janvier 2018

La description héraldique :

Coupé mi-parti en pointe; au 1, de sinople à un viaduc d’argent au 2, d’argent à un lion de gueules et au 3, de gueules à une gerbe de blé d’or cerclée d’un ruban de sinople.

Hier

L’éthymologie du nom Castin pourrait dériver de “castra”, le camp en latin, et de ses diminutifs “castellum” et “castinum” (petit fort, château). L’ancien village fortifié se trouvait à 500 m au nord, au lieu dit hameau “Village”.

En 1645, il y avait encore 25 maisons.

Aujourd’hui, il ne reste pratiquement plus de vestiges de ce premier site de peuplement.

Il est probable qu’à l’emplacement du village actuel existait un château. Cette partie de Castin porte d’ailleurs encore le nom de Castelbielh (château vieux) et les fondations de l’église semblent s’appuyer sur les ruines de ce bâtiment.

Aujourd’hui,

Riche de plus de 400 habitants pour 1 122 hectares, Castin est une commune qui veut rester vraie avec ses agriculteurs (céréales, oléagineux, bovins) et ses habitants venus de la ville d’Auch proche pour retrouver une vie agréable, saine et simple.

Pour accueillir les visiteurs, le gîte rural est à votre disposition.

Les randonneurs emprunteront les portions du GR coeur de Gascogne, qui relie le GR 653 (chemin de Saint Jacques depuis Arles) au GR 65 (chemin de Saint Jacques depuis Le Puy en Velay).


Patrimoine local

L’église Saint Genès (greffier d’Arles au début du IVe siècle) a été plusieurs fois remaniée. Elle était constituée d’une nef unique datant du Moyen Age. La restauration du chevet a permis la mise à jour d’un pan de mur en petits moellons attribuables au début de l’époque romane.
Probablement incendié vers le milieu du XVIe siècle, elle fut ensuite restaurée et la 1ère cloche fut achetée et bénite en 1584. Les trois petites ouvertures de l’origine (moins de 15cm de large) furent modifiées, deux d’entre elles furent agrandies, la troisième fut bouchée. La porte d’entrée a probablement été restaurée en 1654, ainsi qu’en atteste l’inscription MCVL4 sur la clé de l’arc.

On dût aussi à cette époque reconstruire la chapelle Saint Roch. celle de la Sainte Vierge le fut en 1707, et la sacristie en 1708. La cloche actuelle de 150 kg a été bénite en 1745.

Suite à la révolution et à la fermeture de l’eglise en 1793, celle-ci est en partie ruinée, la toiture s’écroule. Des travaux de restauration en 1876 puis 1894 lui donnent son aspect actuel (jusqu’au XIXème siècle il existait un vieux clocher-mur percé de trois baies remplacé par une tour surmontée d’une flèche).

Les vitraux du chevet datent de cette dernière restauration. De récent travaux ont permis de restituer à cette tour son aspect d’origine.

L’église Saint Geniez des Castin est ancienne et date du XIIe siècle. Probablement incendiée et détruite vers le milieu du XVIe siècle, elle fut ensuite restaurée. La 1ère cloche a été bénite en 1584.

Après sa fermeture en 1793 suite à la Révolution, elle est partiellement ruinée, puis restaurée de nouveau entre 1876 et 1894.

Les derniers travaux de restauration ont été fait entre 1998 et 2003, avec la rénovation des façades nord et est, de la charpente et la toiture, le décapage du clocher, et la rénovation de vitraux.

Elle contient un riche patrimoine :

-Dans la nef côté méridional, un tableau de Jean Baptiste SMETS représentant la crucifixion datant de 1752. Cette oeuvre a été restaurée en 1999.

Côté septentrional, un tableau d’Augustin LAGARDE représentant SAINT ROCH datant de 1807. Saint Roch était né à Montpellier (1200-1237). Après s’être rendu à Rome en pélerinage, il y soigne les pestiférés et est lui-même atteint.

 

 

 

Bas relief en bois polychrome représentant la Cène (XVI et XVIIème siècle). Restauré en 2006, il a retrouvé sa polychromie Baroque.

Jésus est assis à table, avec les douze apôtres et bénit de sa main droite un pain. A sa gauche se trouve Saint Jean, le plus jeune (sans barbe) et à sa droite Saint Pierre le plus âgé. A l’extrémité de la table on reconnaît Judas, le front levé, la main droite dans le plat et tenant de sa main gauche une bourse bien gonflée contenant le prix de sa trahison. Les autres apôtres sont caractéristiques de l’époque, les visages bruts, grossiers et expressifs pourraient représenter de rudes Gascons de nos campagnes.

A noter qu’un bas-relief de facture similaire se trouve actuellement à l’église de Roquelaure et représente la mise au tombeau. L’ensemble aurait pu se trouver dans la chapelle des ducs de Roquelaure, maintenant en ruine. Si tel était le cas, cet ensemble devait être grandiose.

 

Statue gallo-romaine sans tête en marbre blanc visible sous le porche de l’église, indiquant que la commune était peut-être le siège de quelque agglomération autonome au temps de l’occupation romaine. La commune, trop pauvre pour acheter une nouvelle statue, devait se contenter de remplacer la tête de l’ancien souverain par une autre exprimant la physionomie du nouvel empereur.

 

 

Deux statues en bois doré inscrites par les Monuments historiques restaurées courant 2012. Elles ont été sculptées dans un tronc plein.


Sites remarquables

La commune présente les vestiges de la ligne de chemin de fer AUCH-BAZAS, dont la déclaration d’utilité publique a été votée le 15 mars 1886. Cette ligne desservait dans son 1er tronçon les communes d’Auch, puis en allant vers le nord-ouest, Jégun, Castéra-Verduzan, Vic Fézensac et Eauze (54,64km de longueur).

en juin 1896, le tracé définitif est approuvé, ainsi que les terrassements correspondants.

La portion jusqu’à Castéra-Verduzan est ouverte à l’exploitation le 2 mai 1909 (23km de longueur). Elle apparaît pour la 1ère fois sur l’état des transports ferroviaires du Midi en 1910.

Le 16 septembre 1918, la ligne Auch-Castéra Verduzan est fermée à l’exploitation jusqu’à nouvel ordre, avec dépose des voies pour satisfaire à des besoins impérieux intéressant la Défense Nationale. Grâce à l’appui notamment du maire d’Auch auprès du préfet du Gers à l’issue de l’armistice du 11 novembre, cette ligne est remise en service le 12 février 1919.

Le tronçon de Castéra à Eauze est ouvert en 1924 mais signe de déclin, cette année-là toutes les lignes sont déficitaires. En effet aux dommages importants qu’ont subies les installations ferroviaires pendant la 1ère guerre mondiale, s’ajoutent des augmentations de prix inhérents à l’inflation. La crise de 1929 aggrave la situation, puis arrive la concurrence des autobus et des voitures.

Le décret du 12 janvier 1937 règle la coordination rail-route et répartit les missions de transport entre le chemin de fer et l’autocar. Les lignes non rentables sont abandonnées et le service se fait sur route. la SNCF est créée pour nationaliser toutes les entreprises privées en difficulté financière. Le 15 mai 1939, les lignes Auch-Castéra et Castéra-Eauze sont fermées aux voyageurs. Des services d’autobus assurent le remplacement. Au printemps 1940, la section Castéra-Condom continue à servir de garages pour les trains de poudre et d’explosifs. Cette section est déclassée le 30 novembre 1941 et les rails sont récupérés pour la construction du chemin de fer Transsaharien-Mdéditerranée-Niger.

La ligne d’Auch à Castéra-Verduzan reste en activité jusqu’au 3 juin 1952, servant surtout pour le frêt.

A partir de 1953, elle n’apparaît plus sur les plans de la SNCF. Le tronçon est déclassé en 1954 et déferré par ordre ministériel du 6 avril 1955. L’ensemble de la ligne Auch-Eauze sera remis au Domaine au terme d’un PV dressé le 28 février 1958.

Place maintenant aux images !

Voici le plan des voies actives dans le département du Gers dans les années 1920 :

Nous voyons bien au nord-ouest d’Auch la ligne vers Castéra-Verduzan, qui se sépare ensuite en deux tronçons, l’un vers Eauze, l’autre vers Condom.

Ensuite le plan de la commune avec la position des deux ouvrages d’art situés sur la commune : un viaduc et un tunnel . Vous pouvez déjà voir une vue de cet ouvrage sur le bandeau déroulant en haut de cette page.

 

LE VIADUC

La construction du viaduc a été décidée par accord du ministère des travaux publics le 19 septembre 1902. Il possède 2 refuges d’un côte de chaque extrémité, et 3 de l’autre côté, près du centre de l’ouvrage.
C’est un ouvrage en pierre, 12 arches en plein cintre de 8m d’ouverture chacune. Il fait 126m de long et enjambe le ruisseau du Cros qui délimite le sud-est de la commune. Il est donc à cheval sur la commune de Castin et celle de Duran. Sa hauteur maximale est de 19,20m. Le coût de la construction a été de 341 254F, soit un peu plus d’un tiers du tronçon complet Castin-Auch.

En mai 1985, un particulier envisage de racheter le viaduc pour démolition. Les communes de Castin et Duran se positionnent alors pour sauver cet élément du patrimoine local. L’achat se fait le 22 mai 1989.

LE TUNNEL

C’est un tunnel en courbe de 213,84m de long qui a été construit entre 1903 et 1906. Les pierres de taille qui le constituent viennent de Bauzens en Dordogne. Après déclassement de la voie en 1958, il est racheté par un particulier en 1986 pour 8 400F. Par délibération du 3 décembre 2007, le conseil municipal de Castin valide l’acquisition de la parcelle correspondante. La commune le rachète finalement en 2008 pour la somme de 1 500€.

En complément de ces deux ouvrages majeurs, il faut noter la présence de 9 garde-barrières toutes identique sur ce tronçon (chacune composée d’un étage plus un sous-sol), la seule située sur la commune de Castin se trouvant au lieu-dit “au Moulin”.

garde-barriere

Ancienne garde-barrière

Pour ceux qui souhaitent des compléments d’information sur l’historique ferroviaire du département, vous trouverez ci-dessous un dossier  fait par l’association Chemins à Fer, suite à  leur visite dans notre département fin mai 2019 :